Isobel C. Fitzgerald
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| Sujet: if we ever meet again ♦ ezekiel Mar 22 Juin - 21:13 | |
| L'été se rapprochait petit à petit. Les journées devenaient de plus en plus longue, les températures augmentaient aussi. L'été, sûrement la saison que je déteste le plus. Un signe de plus de mon anormalité mentale. La plupart des gens sains d'esprit préfèrent l'été parce que justement il fait chaud et qu'ils peuvent aller à la plage et bronzer. Mais moi, j'ai toujours détesté cette saison justement parce qu'il faisait trop chaud. Je préférais avoir froid qu'avoir chaud. Je préférais les batailles de boules de neiges que de bronzer sur la plage. Ce qui peut expliquer pour j'ai un teint aussi pâle, je ne m'expose pas souvent au soleil. Et c'est par ce maudit soleil que je fus réveillé ce matin. Par un malheureux hasard, mes volets n'étaient pas fermés et donc par conséquent lorsque les premiers rayons de soleil sont apparus, il fallait bien évidemment que ces satanés rayons de soleil entrent dans ma chambre pour me réveiller ! Il devait peut-être sept heures lorsque je m'étais décidée d'enfin sortir de mon lit. On a tous eu des jours où on n'avait pas envie de se lever. Et aujourd'hui j'avais ce sentiment-là. Si je sortais de mon lit, quelque chose allait arriver. Bon d'accord, j'avoue c'était un pressentiment stupide, ce n'est pas comme si un piano allait me tomber dessus après tout, mais je voulais rester toute la journée dans mon lit bien au chaud et en sécurité. La journée allait être longue, très longue. J'avais l'impression que les secondes qui s'écoulaient duraient des heures et des heures. Peut-être était-ce cette insupportable chaleur qui me donnait cet effet. Voici aussi une autre raison pour laquelle je n'aime ni l'été et donc la chaleur. Sortant de ma chambre, j'avançais d'un pas lent vers la cuisine. Lorsque je fus arrivée à ma destination, c'est vers le frigo que je me dirigeais. Je regardais ce qu'il y avait à l'intérieur durant au moins cinq bonnes minutes. Il était complètement désert. Je devrais peut-être rajouter sur la liste des choses à faire : les courses. C'était peut-être bien, parce que sinon j'avais deux éventualités qui s'offraient à moi. La première était que je ne faisais pas les courses et que je ne mangeais qu'au fast food ou restaurant et donc que j'allais mettre tous mon argent là dedans et je n'aurais plus rien pour payer les factures. La deuxième était que j'aille faire les courses pour ne pas mourir de faim. Refermant le frigo, je décidais que j'allais prendre un café ou quelque chose dans le genre à emporter dans le café le plus proche de chez moi. Mais avant tout, il fallait que je me lave et que je m'habille. C'est vrai, je n'allais pas être en pyjama lorsque j'irais chercher mon café. L'eau chaude coulait dans la baignoire. Oui, c'est stupide de prendre un bain chaud alors qu'il faisait chaud mais c'est l'une des rares choses qui pouvaient me détendre : un bon bain chaud. Je pouvais y rester des heures entières dans la baignoire. Je me souviens d'un jour où je me suis endormie dedans, je me suis réveillée parce que je commençais légèrement à me noyer .... Et ce matin, je ne dérogeais pas à la règle. Je suis restée dans mon bain bien chaud au moins une heure et demie. Je crois même que mon cerveau était en mode off durant une dizaine de minutes, puisque je ne me souviens pas de cette période. J’enfilais un short couleur chocolat et une chemise que j’avais pris un peu au hasard dans mon placard. Ma tenue était assez potable alors que je l’avais choisis un peu au hasard. Après tout ne dit-on pas que le hasard fait bien les choses ? Ou pas … Je ne prenais même pas la même de sécher mes cheveux au sèche-cheveux puisqu'avec cette chaleur insupportable, ils allaient sécher naturellement. Il était à peine dix heures que j’étais déjà morte par la chaleur. Vivement que l’hivers arrive ! Il était un peu plus de dix heures lorsque je sortis de mon appartement. Est-ce que j'avais bien fermé la porte du loft ? Je ne me souviens pas. Et puis au pire, il n'y a pas grand-chose à voler dans mon petit loft d'étudiant. Donc finalement, ce n'était pas d'une très grande importance si un cambrioleur vient dans mon appartement puisqu'il n'y a rien à prendre. Partant vers le Starbucks, j'allumais mon portable. Cela faisait déjà quelques jours que je ne l'avais pas allumés. Je pouvais rester des jours sans allumer mon téléphone portable, cela ne me dérangeait absolument pas. J'allais peut-être avoir plein de message, ou pas, de personnes qui pouvaient s'inquiéter éventuellement, ou pas, de mon existence. Enfin il n'y avait quasiment que des messages, presque inutile, de mon frère. Je lui répondis quand même sinon je savais bien qu'il pouvait s'inquiéter encore plus s'il voyait que j'avais allumé mon téléphone portable et que je ne lui répondis pas. Une fois que je suis arrivée dans le café, je prenais ma commande habituelle. Un café sans sucre. Peut-être que cela allait me réveiller un peu. Il faisait beau et chaud alors pourquoi ne pas en profiter ? Bon d’accord, je savais pertinemment qu’au bout d’une heure j’allais en avoir marre et que je voudrais rentrer, mais faire un petit tour ne peut pas me faire du mal après tout. C’est donc en direction du parc que je partis. C'est au bout d'une dizaine de minutes que j'arrivais à ma destination. Il y avait déjà pas mal de monde. Ce qui n'est pas très étonnant, il faisait beau donc les gens sortaient pour profiter de ce soleil, que je ne supporte pas, qui brillait de mille feux. Je marchais sans trop savoir où je me dirigeais. Autour de moi, les gens paraissaient heureux. Je ne m'attardais pas trop sur eux, en fait. Je ne sais pas très bien combien de temps j'ai marché, mais j'arrivais au lac qui se trouvait dans le parc. J'avais l'impression qu'il y avait plus du monde ici qu'ailleurs dans le parc. En même temps, c'était peut-être logique, non ? Je continuais de déambuler pour me trouver un coin calme. Tout ce bruit, les cris d'enfants surtout commençait à m'énerver. Enfin, je suis sûr que si elle était encore là ces cris ne m'auraient pas aussi énerver. Et miracle, c'est un peu de temps que je trouvais un petit coin tranquille. Adossée contre un arbre, j'étais confortablement installée à présent. Mais ce petit moment de tranquillité ne durant à peine quelques minutes. Je sentais un ballon, ou quelque chose dans le genre. Gagné, c'était un petit ballon, très coloré au passage, qui me tapait sur un de mes jambes. Une petite fille âgé d'à peine trois ans était venue chercher l'objet qui m'avais dérangé. Je le lui rendais, et je lui fis un petit sourire en prime. Elle était repartie aussitôt que je lui rendis son objet. |
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