Levant les yeux de ses papiers, ce dernier vit son assistant. Fronçant les sourcils il resta surprit de l’emploi de son prénom. D’accord ils se connaissaient depuis plusieurs années déjà, mais quand il utilisait son prénom, il savait que ça avait un rapport direct avec quelque chose de privée. Lui faisant signe de venir, il ferma la porte et il le laissa s’installer.
Qu’est-ce qui se passe ? Je voulais savoir si elle vous a parlé. Elle ? Oui. Qui ? Vous le savez. Non, je ne vois pas. Jessica. Oh, là je vois, mais elle ne m’a rien dit de spécial. Pourquoi, elle devrait ? Non, pas du tout.
Voyant le jeune ho se lever d’un seul coup et sortir, Jack se mit à sourire en coin. Jessica, son petite soeur, ne lui avait pas parlé de quoi que ce soit, mais le maire savait qu’il y avait quelque chose entre ces deux là. Avec les regards et les sourires, il y avait forcément quelque chose. Reprenant finalement son travail, il y passa trois heures sans voir le temps passer et à midi, Phil, son assistant lui envoya un café et un sandwich. Le remerciant, il mangea tout en continuant sa paperasse. Une fois son repas avalé, il s’attaqua à son café, toujours en travaillant. Puis, vers 15 heures, Jack dû sortir pour aller voir un couple et leur quatre enfants qui avaient emménagés il n’y avait pas longtemps. Il devait aller voir si tout allait bien et que tout soit en règle chez eux. Normalement il aurait donné ça à son adjoint ou quelqu’un de la ville, mais il préférait y aller. Trop professionnel ? Sans aucun doute, il prenait son métier très à cœur et si les habitants avaient confiance en lui et qu’il faisait du bon travail, il serait réélu. Allant voir la famille, tout se passa tranquillement et il revint à la mairie. Le temps passa tout aussi tranquillement que le matin et il arriva vite sur les coups de 19 heures.
Mademoiselle Lacombe est là. Merci, faites là entrer.
Posant ses lunettes sur son bureau, il laissa la jeune femme prendre place face à lui.
Bonjour.
Souriant, il ouvrit le dossier de la jeune femme.
Je n’avais pas le temps de passer chez vous, alors merci d’être venu.
Il l’avait appelé pour lui demander de venir et sachant qu’elle mettait sa cave en place, il avait donné rendez-vous plutôt en fin de journée pour lui laisser la journée de libre pour qu’elle aménage son commerce.
Je voulais vous voir pour des papiers administratifs. Il y a un formulaire pour savoir comment vous allez qualifier votre commerce, ainsi que le nom que vous allez lui donner. Un autre formulaire pour savoir quel avocat vous avez contacté au cas où vous ayez des problèmes et d’autres papiers qu’on va voir ensemble.
La regardant, il la vit sourire, ce qui voulait sans doute dire qu’elle acceptait de lui donner un peu de son temps pour remplir tout ça.
Celui-ci c’est pour qualifier votre commerce et qu’on puisse le répertorier dans les papiers de la ville.
Lui donnant la feuille, il lui donna aussi un stylo pour la laisser remplir. La regardant, il était à sa disposition pour répondre à ses questions si elle en avait.
Daphné E. Lacombe ♥ ▬ you'll be still in my heart
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Sujet: Re: Juste des formalités Mar 22 Juin - 18:57
Elle l'avait eu, elle avait réussi à avoir ce qu'elle voulait, et Daphné était on ne peut plus heureuse en ce moment. Lorsqu'elle avait téléphoné à son ex-belle-famille, elle avait été contente d'entendre la joie de tout le petit monde posté chez les Bertignac pour savoir si Daphné avait réussi à avoir sa boutique. Ivan, le plus heureux de tous lui avait promit de venir la voir le plus vite possible et Daphné n'avait pu qu'être rassurée et fière. Oui fière, fière d'avoir réussi à avoir ce qu'elle voulait en si peu de temps, tout de même elle avait réussie à trouver un appartement, une voiture – même si celle-ci laissait quelque peu à désirer – et une boutique, surtout cette histoire de boutique qui lui avait donné quelques nuits blanches.
Enfin, elle avait le local et c'était tout ce qui comptait. Et aujourd'hui Daphné avait de nouveau rendez-vous avec le maire de la ville de Charleston pour des formalités que la brunette trouvait un peu moins importantes que le reste, tout en sachant que le “reste” était cette fameuse signature qu'elle avait posé sur les papiers pour l'acquisition des lieux.
Lorsqu'elle était arrivée à la mairie, Daphné avait eu un grand sourire en se souvenant de la première fois qu'elle était arrivée ici, quelques jours avant. Elle s'était engueulé avec le maire en personne pour finalement obtenir ce qu'elle désirait. Et maintenant, la voilà qui revenait ici, dans le but de signer quelques papiers dans le bureau de Jack Carlton.
Daphné ▬ Bonjour.
Répondit-elle au maire en lui donnant un petit sourire, politesse oblige et puis, elle lui devait bien cela, il avait finalement donné son accord pour qu'elle ait le local qu'elle souhaitait. Difficilement, mais il avait accepté.
Daphné ▬ Aucun problème, je n'avais pas grand-chose à faire si ce n'est les poussières.
Oui, Daphné avait commencé à ranger, débarrasser et laver le local ainsi que la cave, d'ailleurs elle avait même déjà commandé les étagères pour installer les bouteilles de vins français qu'elle vendrait d'ici quelques semaines. Daphné avait bien l'intention de vite ranger et d'aménager pour se mettre à ce qu'elle aimait vraiment ; le travail.
Daphné ▬ Je n'ai pas encore trouvé d'avocat à vrai dire. En fait pour être tout à fait franche, je n'ai même pas encore cherché.
Regardant les documents qu'il lui tendait, elle prit également le stylo puis se mit à remplir le tout en commençant par le nom de son commerce : “ La cave de Daphné ”. Oui, en effet c'était un nom français, et elle revendiquait cela, elle désirait garder par ce nom une pointe de french en plus des vins qui seraient français.
Une fois qu'elle eut tout rempli, ou tout ce qu'elle pu remplir en tout les cas, Daphné rendit les papiers au maire et attendit qu'il ait jeté un coup d'œil dessus pour dire peut-être ce qu'il en pensait – même si certes, elle pourrait tout à fait se passer de son avis.
Jack B. Carlton
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Sujet: Re: Juste des formalités Mer 23 Juin - 21:33
Ne pouvant se déplacer pour voir la jeune femme, Jack lui avait demandé de passer pour signer et mettre à jour des papiers pour sa cave. Il avait besoin d’informations aussi de son côté et donc la présence de la jeune femme était non négociable. Arrivant donc à la recevoir dans son bureau, il lui expliqua pourquoi elle était là et lui posa plusieurs questions. Entendant la jeune femme lui dire qu’elle n’avait pas trouvé d’avocat, il sortit alors un petit calepin et la laissa remplir les papiers pendant ce temps. Cherchant alors le nom d’un avocat, Jack savait qu’il ne proposerait que cette personne en seconde propositions. La première proposition était quelqu’un que la jeune femme connaissait un peu désormais. Enfin bref, une fois le nom trouvé, il regarda la jeune femme qui lui tendit les papiers. Jack y jeta un œil et prit une feuille blanche et écrivit le nom qu’elle avait choisit pour sa cave.
Pour l’avocat je peux vous proposer de l’être.
La voyant surprise, il ne pû s’empêcher de sourire.
Mon premier métier est avocat, ensuite seulement je suis maire.
En effet, il était aussi l’avocat de la mairie, sauf quand certaines affaires le concernaient lui directement.
Sinon j’ai un autre nom d’avocat. Un des meilleurs, il s’agit de . . .
Faisant celui qui ne savait pas le nom, il regarda le calepin, puis Daphné.
John Carlton.
Lui souriant il savait qu’elle allait l’envoyer promener ou en tout cas ne pas être d’accord avec lui.
Oui, c’est mon petit frère, mais il est très bon. Moins que moi, mais il est bon.
Vantard ? Non pas le moins du monde ! Evidement que si, en même temps Jack avait fait une partie de la formation de son frère, donc normal qu’il soit bon, vu qu’il avait été son principal professeur. Enfin bref, voyant la jeune femme rester dubitative, il continua de sourire.
Moi ou mon frère à vous de voir. Mais comme vous savez ce que je vaux moi vous aurez plus de facilité à m’avoir.
Il disait ça pour rire, mais en même temps il était sérieux. Elle avait déjà réussit à l’avoir pour sa cave, donc elle pourrait encore avoir raison, enfin Jack n’irait plus parler à son assistant, c’était à cause de lui que Jack avait craqué.
Daphné E. Lacombe ♥ ▬ you'll be still in my heart
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Sujet: Re: Juste des formalités Ven 25 Juin - 18:48
Ah, parce qu'en plus, monsieur le maire était tout d'abord avocat avant d'être maire ? Voilà quelque chose à laquelle Daphné ne s'était guère attendue. Et cela la fit sourire. Elle ne l'aurait jamais vu avocat à vrai dire...enfin, en même temps ce n'était pas non plus écrit sur le front de l'homme, donc il semblait quelque peu normal qu'elle ne l'ai pas su étant avocat.
Daphné ▬ Oh, vraiment ?
Nul besoin de réponse, sa question tenait de la rhétorique, si l'on pouvait d'ailleurs considérer cela comme une question soit dit en passant. Puis, elle l'écouta lui dire qu'au pire, il avait un autre avocat à lui conseiller. Un certain John Carlton. Qu'il ose lui dire que les deux hommes n'avaient aucuns liens familiaux et là, Daphné rirait bien. Mais le maire avoua que cet homme était son petit frère et ne manqua pas d'ajouter une petite remarque bien sanglante envers celui-ci. Non, mais quel culot il avait celui-là décidément. Pire, ce n'était même plus du culot à ce niveau là, c'était de l'arrogance et de l'égocentrisme pur et dur, une chose que Daphné n'aimait pas vraiment chez les gens.
Daphné ▬ Vous êtes en train de me poser un ultimatum à savoir de choisir entre vos compétences en tant qu'avocat ou bien celles de votre frère...
Ses paroles accompagnées d'un regard on ne peut plus dubitatif – qui ne le serait pas en même temps ?! - Daphné n'était pas certaine de la manière avec laquelle elle était censée terminer sa phrase.
Daphné ▬ ...vous ne trouvez pas cela un peu culotté ?
Apparemment pas, il semblait même plutôt fier de ce qu'il venait de lui dire. Cet homme était vraiment un drôle de spécimen, et pas qu'un peu. Jusqu'à présent, Daphné n'avait jamais rencontré un homme comme Jack Carlton, c'était certain. Haussant un sourcil, Daphné ne savait pas vraiment ce qu'elle était censée faire. Était-elle forcée de prendre un avocat maintenant ? Elle n'en était pas vraiment certaine à vrai dire. En fait, elle avait tellement perdue l'habitude du fonctionnement américain en matière de lois qu'elle ne savait plus trop ce qu'elle avait à faire ou non.
Daphné ▬ Je vais y réfléchir dans les jours à venir.
Pour ce coup-là, elle s'en sortait grâce à une échappatoire. Seulement la prochaine fois, il faudrait bien qu'elle se décide. Peut-être serait-il plus sûr de prendre un avocat portant un autre nom que Carlton. Daphné n'avait pas non plus envie d'être contrôlée de A à Z par le maire ou les membres de sa famille. De toute façon, elle avait encore le temps d'y penser. La cave n'était pas encore ouverte.
Daphné ▬ Autre chose dont vous aviez besoin de savoir ?
Si elle pouvait partir, elle en serait vraiment ravie à vrai dire, ce bureau était bien mais moins elle le voyait et mieux elle se sentait en fait. Le maire n'était pas quelqu'un de méchant en soi, mais son arrogance n'était guère au goût de la brunette.
Jack B. Carlton
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Sujet: Re: Juste des formalités Ven 25 Juin - 19:00
Expliquant à la jeune femme qu’il lui faudrait un avocat, il lui proposa ses services ou alors ceux de son frère. Jack devait avouer qu’en général les gens se contentaient de son frère ce qui faisait sourire Jack. Peu de personnes en ville aimait avoir à faire à Jack ce qu’il pouvait comprendre, mais cette fois-ci il aimerait bien que la jeune femme le choisisse. Pourquoi ? Tout simplement parce que comme ça il serait au plus près de sa cave et il pourrait avoir un œil sur tout. Evidemment il ne le mentionnerait pas, même s’il savait qu’elle devait s’en douter. Alors, après avoir regardé les papiers de la jeune femme et lui avoir proposé ses services ou ceux de son frère, il écouta sa réponse.
Culotté ? Oh, vous restez polie.
Souriant en coin, il attendit de savoir ce qu’elle allait décider. Mais elle trouva une façon de lui échapper, ce qui le fit sourire à nouveau. Elle voulait sans doute avoir le temps de trouver un autre avocat. Elle devrait donc piocher en dehors de la ville. Seulement Jack ne voulait pas qu’elle pioche en dehors de la ville et il devrait trouver une façon de lui faire changer d’avis, mais il y réfléchirait pour plus tard. Ecoutant alors la jeune femme lui demander s’il avait autre chose à lui dire, il chercha et sourit à nouveau.
Pour vous faire une idée des personnes que vous pourrez avoir comme clients, vous devriez aller à la kermesse. Vous aurez un bon aperçu des citoyens à cette fête.
Juste un conseil pour que sa cave fonctionne et elle pourrait ainsi avoir un bon aperçu des personnes qui peuple la ville.
Sinon dites-moi juste quand vous ouvrirez que je vienne voir.
Il garda son sourire et regarda le dossier de la jeune femme.
Ah si une dernière question, est-ce que vous voulez qu’on fasse de la publicité dans le journal local, par des pancartes ou autres ?
Daphné E. Lacombe ♥ ▬ you'll be still in my heart
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Sujet: Re: Juste des formalités Ven 25 Juin - 19:57
Polie, Daphné l'avait toujours été, en soi. Évidemment, elle aussi avait ses propres dérapages, si l'on peut dire cela ainsi. Et puis, après tout elle parlait au maire de la ville, alors autant se contrôler dans ses paroles. Certes, cet homme était chiant dans sa manière d'être et de faire qui plus est, mais cela n'autorisait en aucun cas Daphné à devenir vulgaire envers lui.
C'est alors que l'homme lui proposa un bon plan pour se faire une pré-clientèle. Se rendre à la kermesse de la ville pour voir un petit peu les potentiels clients qu'elle pourrait avoir d'ici quelques temps. Ce n'était pas une mauvaise idée en soi, seulement Daphné préférait se débrouiller par ses propres moyens pour se faire une clientèle. C'est drôle mais, depuis qu'elle était venue lui demander le local, il ne cessait de vouloir faire en sorte de lui donner des petits coups de pouce. Comme s'il voulait être certain que le commerce de Daphné fonctionne. Mais quel profiteur ce mec décidément ! Ça commençait gentiment à exaspérer la brunette pour le coup.
Daphné ▬ Écoutez, c'est très gentil de votre part de vouloir tant faire en sorte que ma cave fonctionne bien monsieur Carlton, mais je n'ai pas besoin de vous. Je peux très bien m'en sortir seule. J'ai besoin de ranger, d'aménager pour le moment alors je ferais les choses en temps voulu.
Elle n'avait pas dit cela avec méchanceté, elle souhaitait simplement qu'il la laisse mener comme elle l'entendait sa boutique. Franchement, ce n'était pas la “Cave de Jack” qu'elle sachant, ainsi qu'il la lâcha un petit peu pour la laisser faire seule. Elle n'avait plus dix-huit ans, elle savait et pouvait se prendre en main tout de même.
Daphné ▬ Bon, et bien...je vais y aller. La boutique ne va pas se nettoyer toute seule, si vous voyez ce que je veux dire.
Un petit sourire pour montrer qu'elle ne se voulait en rien méchante présentement, Daphné se leva doucement de sa chaise, mit son sac à main sur son épaule et tendit la main au maire. Mais il la refusa. Wow. Que se passait-il encore là ? Pitié qu'il n'en vienne pas à lui dire qu'il avait mal prit ce qu'elle venait de lui car cela n'aurait aucun impact sur Daphné de toute façon. C'était sa boutique et elle en faisait donc ce qu'elle voulait, point barre. Abaissant son bras, Daphné cessa bien vite de sourire.
Daphné ▬ Si vous le prenez ainsi. Vous êtes vraiment quelqu'un d'antipathique monsieur Carlton, sachez-le. C'est dommage.
Soupirant, elle se passa une main dans les cheveux et s'apprêta à quitter le bureau, après tout elle n'avait plus rien à y faire, si ce n'était supporter le caractère superficiel du maire et ça franchement, ça ne la branchait en aucun cas.
Jack B. Carlton
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Sujet: Re: Juste des formalités Ven 25 Juin - 20:09
Ne pensant pas que la jeune femme allait lui répondre ça, Jack ne dit rien. Il la laissa même se lever et la vit lui tendre la main. Il ne fit pas un seul geste vers elle et ne dit toujours rien. Pourquoi ? Il ne le savait pas très bien lui-même, mais il était assez partagé au sujet de cette femme. Elle semblait à la fois forte et sensible. Forte par son caractère et le fait qu’elle ne se laisse pas faire facilement. Mais aussi faible, parce que les projets qui devaient lui tenir à cœur s’ils échouaient ça devaient lui faire beaucoup de mal. Evidemment il aurait pû jouer sur le terrain de son état civil et le fait qu’elle soit veuve, mais il n’irait jamais jusque là. Alors, la laissant parler, il la regarda aller vers la porte et avant qu’elle l’ouvre, il prit un air sérieux.
Si vous voulez vous planter faites comme bon vous semble alors.
La voyant se retourner vers lui, il avait gagné le prix du con de l’année. Mais il avait aussi réussit ce qu’il voulait.
Je veux que ma ville se porte bien et si votre commerce ne se porte pas bien, ma ville en pâtie. Alors soyez à la hauteur de votre commerce et de la femme que vous semblez être.
Se levant de son fauteuil, il avança les mains dans les poches et arriva face à elle.
Pourquoi est-ce que c’est dommage que je sois antipathique ?
Il la vit alors faire un pas vers la porte, mais il l’empêcha de passé.
Oui je sais, ça fait gamin, mais je veux une réponse à ma question.
Jack ne lâcherait pas le morceau.
Vous aussi vous êtes du genre à rester à la surface. Je vous pensez plus intelligente que ça, mais après tout si c’est ce que vous voulez être.
Se poussant alors, il s’attendait à se prendre une gifle. A vrai dire, il voulait voir si elle était aussi forte qu’elle semblait être ou pas. Mais il voulait la pousser à bout pour voir aussi si elle serait une femme de caractère face à lui ou pas. Il voulait savoir à qui il avait à faire.
Daphné E. Lacombe ♥ ▬ you'll be still in my heart
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Sujet: Re: Juste des formalités Ven 25 Juin - 21:35
Si il y avait bien quelque chose que Daphné ne supportait pas, c'était qu'on la prenne pour une femme n'étant absolument capable de rien faire de ses dix doigts. Ce qui n'était définitivement pas son cas, ça c'était plus que certain. Alors, lorsque le maire en vînt à lui dire que si elle souhaitait se planter c'était tant pis pour elle, Daphné prit sévèrement la mouche. Là, ce n'était plus une question de culot, c'était une question de saloperie pure et dure ! Il voulait que sa ville se porte bien, non mais quelle blague, évidemment qu'il le voulait, comme chaque maire de chaque ville de ce pays, seulement là, ce qu'il osait dire était beaucoup trop dur pour que Daphné puisse en supporter d'avantage.
Daphné ▬ Je vous demande pardon ?! Non mais attendez là, vous allez beaucoup trop loin il me semble !!
Il fallait qu'elle reste calme, qu'elle se maîtrise, nul besoin de s'énerver contre lui, même si il le méritait amplement présentement. Plus elle le côtoyait, plus elle le trouvait mauvais comme la peste, vraiment. Soudainement en face à face, Daphné décida de tenir tête à l'homme devant elle en ce moment, ça commençait à l'agacer sérieusement qu'il se prenne pour Dieu celui-là décidément.
Daphné ▬ Vous osez me poser la question en plus ? Non mais vous vous êtes entendu franchement ? Vous vous prenez pour le centrer du monde avec vos grands airs de cow-boy là ! Faut atterrir mon p'tit m'sieur ! Vous ne me connaissez pas alors je vous interdis de me juger d'une quelconque manière.
Elle était fatiguée de ses conneries aussi. Et d'ailleurs, Daphné n'avait qu'une seule envie, lui en mettre une, mais une belle même. Seulement, elle se retenait car elle était mieux que ça, elle valait mieux que ça ! Il était beaucoup trop proche d'elle, et elle n'aimait pas du tout cela. Heureusement qu'il se poussa, c'était sans aucun doute mieux ainsi pour le maire.
Daphné ▬ Même si vous ne semblez pas vous en rendre compte, et une fois encore c'est bien dommage pour vous, vous êtes un crétin Carlton !
Plus de “monsieur” ni même de retenue quant à sa manière de parler, là il avait atteint le summum de la méchanceté et de la débilité selon Daphné, tout du moins pour la semaine à venir. Ouvrant la porte, Daphné lui lança un regard noir et quitta la bureau. Cet homme était méchant, mesquin, stupide, personnel, enfin bref il n'avait définitivement rien pour lui, ça c'était clair, net et précis.
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Sujet: Juste des formalités 
Ven 18 Juin - 19:37