DON'T BECOME A GHOST WITHOUT NO COLOUR , 'CAUSE YOU'RE THE BEST PAINT LIFE EVER MADE.

J'ai vécu avec cette douleur permanente, le meurtre sur la conscience. ♦ « Évite de sortir les crocs. Je ne suis pas la bête sur qui tu aboies constamment. Je ne suis pas là pour perdre mon temps. Tu es ici depuis déjà quelques jours et on a comme l'impression que tu te fais chier constamment. » « Et bien la question de dingue pour que tu me mettes en garde. Et je ne m'emmerde pas, loin de là, j'ai juste besoin qu'on me laisse seule. » « June ? » June était ma mère. Cette dernière est morte, assassiné en même temps que son mari, John, mon père. « Deidre. S'il te plait, ne refait pas ça. C'est tout ce que je te demande. » Elle me suppliait à nouveau de ne pas mettre en péril ma vie. Une vie qui malheureusement mourrait bien trop lentement. Je ne désirais pas particulièrement mourir, la mort étant lâche et facile, mais je n'allais pas non plus dire que celle-ci ne devais absolument pas croiser mon chemin. J'avais fais une dépression pour être exacte sur ces propos. Je me rappelle encore de mes joues creuses, de mes cheveux cassants, et malheureusement, de l'infirmière qui avait souffert lors de ma transmission. Elle y avait, deux jours plus tard, d'ailleurs, déposée un arrêt maladie d'un mois. Tout ce cinéma parce que j'étais la seule témoin du crime de mes parents, et que depuis ce jour-là, aucun souvenir n'avait quitté cette petite tête. J'allais mourir avec ces images enfoncés dans le crâne. Le meurtrier avait plutôt bien monté son coup. Il savait très bien que je ne parlerais pas. Il me connaissait déjà beaucoup pour savoir cela.Il était futé, certes, mais pas assez. J'avais eu l'occasion de le rencontrer des milliers et des milliers de fois, ces moments ne se sont pas finis en extermination, heureusement, non, ce n'était que des confrontations où nous nous donnions d'autres rendez-vous, d'autres indices. Nous étions les seules puzzles manquant à ce crime ancrés dans la cruauté. Je regardais les nuages, le ciel bleu du Texas, la chaleur m'étouffait légèrement mais elle était supportable, mais le contact de la peau chaud de ma cousine me déstabilisa. « Putain, qu'est-ce qu'y peut faire chaud. » « Ta penser à boire de l'eau ? » « Ta penser un jour arrêter de me surveiller à tout bout de champ ? » C'était de la sur-protection, heureusement, ce n'était que seulement quelques jours, mais ces longues journées interminables allait être les plus chiantes de l'année.